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CCIX LMEHDI

    ccix lmehdi

    TUDERT N CCIX

    Ɛallam Lmehdi, d isem aḥeqqani n Ccix Lmehdi, ilul ass 21 nunber aseggas 1946, deg Tqeryett, lǧiha Iweɣlisen, yettabaɛen taɣiwant n Ssuq Ufella.

    Yebda axbac deg yenzizen zdaxel n tdukla J.F.L.N. Γer useggas 1966, yeḍfer abrid n lɣerba uɣen arrac n tmurt. Wa yettɣerreb ɣer Fransa, wa ɣer Wehran, ma d Ccix Lmehdi yeṭṭef abrid ɣer Lezzayer tamaneɣt. Din, ldint-as-d tewwura. Akken s-qaren s teqbaylit « bedd a twaliḍ, ddu a d-tawiḍ, qim ulac ». Ccix Lmehdi seg wid ibedden rnan ddan.

    Yettmeslay-d s lxiq ɣef tallit yekka, d wussan yuzzel gar Lqesba d lqahwa Tonton Ville, anda yemlal d yifennanen imeqranen n tmurt, gar-asen : Lɛenqa, Lɛenqis, Gerwabi, Deḥman… Mi tezri kra n tegnitt, sawlen-as-d ad itekki deg terbaɛt n rradyu II, deg tedwilt « iɣennayen uzekka. ». Γer useggas 1976, isekles ccna-ines tamenzut « iɣeblan qwan », win iwumi iɛawed deg useggas 1987 ideg i d-ddant setta n ccnawi

    Am win ur nettwaqenneɛ s tikli yedda, ikemmel yettɣerreb akkin. Aseggas 1976, isubb ɣer Ḥasi Mesɛud. Din ahat ad yaf i yesarem wul, ɣas ulamma «Iɣeblan qwan». Deg tlemmast n sseḥra, Ccix Lmehdi yebda am uwerjeǧǧi, s snitra, ad isedhu ulawen n wat tmurt, yezgan din. Seg tuciya ɣef listixbar ɣer leqsid akken ad yekfu ccna s zendari. Aseggas 1995, yuɣal-d ɣer Lezzayer, isekles aḍebsi nniḍen iwumi isemma « A gma xḍu-yi », ideg llant setta n ccnawi.

    Ccix Lmehdi, yettwassen aṭas s tezlatin isedhan tisuta n tallit-is. Am ccna « Izimer d wuccen », anda i yeftel awal akken a t-isebleɛ yimejj s lbenna. Deg tezlit-a yeqqar : (Izimer ɣef yiri n temda/Deg waman la yeseblaɛ/Uccen mi t-id-iwala/Yeɣki-yas-d uledda yeḍmeɛ.) Akken daɣen i d-yura, i iɣenna ɣef tayri. Am yal anaẓur i t-yecban. Ccna n Ccix Lmehdi, d timucuha s tteswirat isefsan talwit deg wulawen.

    Deg yidis n tmuzigt, Ccix Lmehdi yebna-d ccna s usentel n leqsayed. Dima tebda s listixbar, anda i d-yeswillih win yesmeḥsisen ɣef usentel, syin akkin a d-isefti awal ɣef ccɣel iɣef yebna usentel, ɣer taggara, deg tugett liḥalat, ikeffu tamedyazt s lewsayat.

    Cheikh El Mahdi Une œuvre, un parcours

    De son vrai nom, Allam Mahdi, « Ec-Cheikh » comme l’appellent respectueusement ses disciples est né à Takeriets le 21 novembre 1946. Grattant à ses débuts sur des instruments de fortune, il a appris à jouer  sur le tas sans passer par aucune école de musique. De l’avis de tous les artistes qui l’ont côtoyé, Cheikh el Mahdi est un instrumentiste d’exception.  C’est au Centre d’Enseignement Technique de Sidi-Aich, actuellement lycée Technicum, qu’il affiche ses ambitions artistiques en participant régulièrement aux fêtes scolaires. Rejoignant les rangs de la Jeunesse FLN, à l’indépendance du pays, il s’emploie à épanouir  en autodidacte, tout son talent. Son départ à Alger en 1966 constitue peut-être l’étape la plus importante  de son parcours artistique. Son ami et parolier Boualem  Messouci  dira que c’est à Alger, la capitale du pays que le Cheikh a appris l’essentiel de son art et qu’il s’est ouvert, notamment à la chanson chaâbi. Dans cet Alger  palpitant et plein de charme de la fin des années soixante, il côtoie des grands noms de la chanson dominante de l’époque : El Anka, Boudjemaa El Ankis, Guerrouabi, Amar Ezzahi, Dahmane El Harrachi, Hsen Said… « C’était vraiment une belle époque. Je me souviendrai toujours du grand café d’Alger « Tonton Ville » que je fréquentais et où tout le gratin de la chanson chaâbi se rencontrait » nous a-t-il déclaré. Dans cette période féconde de sa vie, il laisse exploser toute sa fougue artistique en jouant dans les cafés d’Alger, en accompagnant au banjo les grands maitres du moment : El Ankis, Ezzahi, El Mechri… virtuose, il ne tardera pas d’être remarqué  par les « dénicheurs de jeunes talents » et intégré dans l’orchestre de l’émission radiophonique « Les chanteurs de demain » animée d’abord par Cherif Kheddam avant d’échoir à Kamel Hammadi. Boosté par ses fréquentations, il  enregistre l’année 1976, son premier  disque « 45 tours » qui serait même distribué à l’insu du Cheikh en France: « A gma ruh xḍu-yi » (frère, laisse-moi tranquille) et « Iɣeblan qwan » (Les soucis abondent), les deux chansons  qui composent cet opus donnent déjà la tonalité de ce que sera ensuite toute l’œuvre du Cheikh. Œuvre à tendance moraliste et philosophique, la poésie chantée par Cheikh El mahdi regorge d’adages, de conseils, d’exhortations et d’expériences de la vie. Il reprend des fables de La Fontaine traduites par son ami Boualem Messouci pour nous dire que rien n’a changé sous le soleil. Les leçons qui nous viennent du passé, des hommes de l’antiquité ou de ceux du moyen-âge, sont toujours  valables et d’actualité. Le monde est toujours celui des loups et des agneaux. Un monde d’hommes toujours  habités par l’égoïsme et  l’ingratitude où la fourmi continue toujours à travailler et la cigale à chanter.

    « Ul-iw d ameḥzun meskin                                « Mon cœur est triste à pleurer

    Yezga deg ’ɣeblan kul ass.                                 Lui, que les soucis habitent

     Dawi-t, a Lleh ay aḥnin,                                    Guéris-le, Dieu de miséricorde

    Fell-as yugi a d-yali wass.                                  Sors-le de l’empire des ténèbres

     Γef leḥbab, wid ur nemɛin,                                Les amis  qui font preuve d’ingratitude

    Tiruggza hudden-as tilas. »                                

    Se complaisent dans le déshonneur »

    clame-t-il dans sa chanson « Iɣeblan » (Les préoccupations) pour dire la fragilité des hommes. A l’écoute de sa société, le Cheikh, a chanté le spleen et l’idéal, la beauté et la laideur du monde… il chante pour nous mettre en garde contre les aléas  et les rets de la vie.

    Devant les opportunités d’emploi qu’offre le sud du pays, il part 1976, à Hassi Massaoud, à la recherche d’une vie meilleure avant même le slogan prétentieux du règne de Chadli. Et là, il continue à écumer les cafés en chantant en kabyle, en arabe algérien avec d’autres artistes pour une assistance composée essentiellement de gens du « nord » nostalgiques, qui cherchaient à oublier les chagrins de leur immigration interne. Revenu du grand sud avec un peu plus de sagesse et une grande dose de volonté, il dépose en 1986 à la chaine II, « une bobine »contenant six chansons. Cette production tombée dans l’oubli et carrément perdue pour le Cheikh, a été heureusement récupérée par ses proches après sa mort. « Les éditeurs m’ont beaucoup fait de mal, je ne me laisserai pas faire la prochaine fois », nous avait-il déclaré quelques jours avant sa mort. Il a  eu une expérience amère avec les éditeurs et il n’engarde que de mauvais souvenirs. Le monde éditorial est une jungle où le Cheikh se sentait mal à l’aise. Aurait-il été pris en main par un imprésario que sa carrière  serait plus riche en événements heureux. Ses autres œuvres sorties en 1987 et en 1991, malgré qu’elles soient bien accueillies par les mélomanes ne lui ont absolument rien rapportés financièrement. A cette insoutenable situation d’artiste leurré, est venu s’ajouter le drame de la disparition tragique de son fils dans un accident de la route. C’est d’ailleurs pour soulager un peu son esprit en proie aux tourments du deuil qu’il a travaillé les  derniers jours de sa vie  à finaliser un album en hommage à l’enfant disparu. L’œuvre projetée est pratiquement finie  et prête à l’enregistrement mais la mort a mis un terme au projet du Cheikh. Atteint de pleurésie, il a passé ses derniers jours à lutter contre la maladie. Avant de mourir, il a donné à Chebine  Abdelatif dit Titif, un de ses disciples le titre du Cheikh. Il est ainsi le premier à recevoir cette distinction du maître respecté. Déjà de son vivant, ses disciples  qui le prenaient en haute considération, avaient procédé  à la création en 2008 d’une fondation qui porte son nom. Abdelli Hamou, musicien et disciple du Cheikh auquel est échu l’honneur de présider cette fondation nous raconte  «Nous avons crée cette Fondation sans demander l’avis du Cheikh et sans le mettre au courant. Un jour alors que nous faisons des répétitions, nous lui avons tendu, lors de la pause, le PV de création ; n’ayant pas ses lunettes, c’est Haddadou, le secrétaire de la Fondation, qui a lu le PV. En prenant connaissance du contenu du PV, des larmes coulèrent sur sa joue. Je me souviens qu’il nous a dit qu’il ne s’attendait pas à ce qu’on se soucie ainsi de lui ». Après avoir semé ses vers et ses notes dans la vallée de la Soummam et enseigné son art à beaucoup de ses disciples, Il meurt à l’âge de 63 ans, à l’hôpital de Sidi-Aich, le 30 décembre 2009. Son enterrement qui a été suivi par une foule nombreuse, a eu lieu le jeudi 31 décembre dans son village natal. 

    Boualem Bouahmed

    TIRA N CCIX LMEHDI

    Akken nnan imezwura, deg tefsut teggten ijeǧǧigen zdaxel yigran. Neqqar akk, cebḥen irkel-nsen. Maca yal yiwen deg-neɣ, zdaxel wallaɣ yextar ajeǧǧig-is. Gar yicennayen, neɣ yimedyazen neɣ yinaẓuren s umata, nekni nextar a d-nesefti awal ɣef Ccix yettleqqimen awal, i d-yeglan s rriḥa i yimejj yesimeɣren tirga deg wallaɣ. yecnan ddunit s telqa. D anwa-t wa gar lecyax? D Ccix Lmehdi.

    Deg udlis-a, nura-d ayen yecna akk d wayen yecna ur d-yeffiɣ d tasfift. Γas akka drus, maca akken qaren Leqbayel «takemmict n tzizwa tif aglaf yizan.»

    Ccix Lmehdi seg wid ijerben; lakul-is d ddunit. Yeḥmel lfen, ata acu i t-yeǧǧan yebna-yas-d tiɣremt ideg yerra awal d tilujar, tamuzigt d ssiman. Tira-s, ama d tamedyazt ama d tizmilin n tmuzigt, fflent-d seg wul, ṭerzent s tudert yekka yakk d wayen ijerreb. Yes-sent, ira a d-yeggri later d taktabt i uselmed yinelmaden, tin ara d-yeffin leḥwal n ddunit. Icebbeḥ-d tamedyazt isehlen iselḥen i tɣuri, isefsus-as-d awal itteftutusen deg yimejj. D awal ur nuɛir i lefhama. Yes yekkes fad win yeffuden yečča win yelluẓen, win yuysen yes yerked. S wawal n yalas, yeffi-d lehna i wul iḍaqen, Ameslay iseqdec tikwal qeṭṭiɛ igezzem (Ad aɣ-d-inin: «Mačči da.», Iɣeblan qwan, qeḍran d yilili, nnḥas, tamεict n bessif…) tikwal tefsa seg-s lehna tensa tmara (ul-is zeddig, ul-is yesɛa leḥrara, Ferḥen akk medden tgerrez, yugar seksu…).

    Zdaxel n tmedyazt a d-nettemlili aṭas n lemtul seqdacen Leqbayel: (Ur xeddeɛ ur ttamen; Arez ur d-yettak tamemt; Berrik wul-is)

    Ccix Lmehdi yucaɛ aṭas s temɛayin n lḥiwan. Γef ugarfiw yenna:

    D tameɣra yigarfiwen,

    sreḥben yes-k mi d-tusiḍ.

    Mennan cetwa cetwayen,

    Ad idum lferḥ-nsen,

    Γas ma ḥeznen wiyiḍ.

    Mi d-nuder iɣersiwen, ur ntettu leḥqer yesker wuccen bu-tḥila ɣef yizimer bu-nniya, yenwan yella ccreɛ:

    «Ayɣer tesluɣeḍ tamda?»

    I s-d-yenna wuccen axeddaɛ.

    «Ur k-tt-id-sluɣeɣ ara.»

    I s-d-yerra izimer s ccreɛ.

    «D kečč i d-yezgan sufella,

    Gar-aneɣ aṭas n lewseɛ.»

    Yesmekta-yaɣ-d daɣen ɣef uwerjeǧǧi yeddan deg zzhu. Mi d-yewweḍ lweqt n ccer d ddiq, yerra ɣer tweṭṭuft:

    Yufeg uwerjeǧǧin meskin

    Γef lqut-is ad inaqel.

    Yeḍleb taweṭṭuft a tiḥnin

    A tt-yehdu Rebbi a s-d-terḍel.

    Taweṭṭuft terra-yas-d,

    Tenna-yas : « A w’ur nessin,

    A win ur nesεi leεqel,

    Yir abrid, win i t-yewwin

    Labud yiwen wass a d-yekfel.

    Mi yekfa d yiɣersiwen, yerna-d awal ɣef ugama (la nature). Anda i d-yuder adfel mi tt-yessaɣ llan wid iferḥen:

    Ferḥen yes-k iseggaden,

    Di lebɣi-nnsen ay teddiḍ.

    Akken daɣen i llan wid imeḍruran:

    Kečč deg ’mukan ɛlayen,

    Sḥiq i sswaḥel i t-tefkiḍ.

    Aḥlil w’ur nesɛi isɣaren,

    Fell-as acḥal ɣezzif yiḍ.

    Yergagi deg-k yecuɛben

    Yezdew yensa i usemmiḍ.

    Γer Ccix Lmehdi, ur yezmir yiwen a d-isefru ɣef udfel, ad yettu aḍu:

    Tesenseḍ tafat iceɛlen,

    Tɣelqeḍ tiwwura yeldin.

    Win tewteḍ meskin yuḍen,

    Tesrekbeḍ-as tawliwin.

    Tfelqeḍ ul wid yeɣaren,

    Ijernanen d tektabin.

    Lḥasun ulac amedyaz ur nura ɣef tmeṭṭut neɣ ɣef tayri s umata. Amur yefka Ccix Lmehdi i tayri neɣ i tmeṭṭut d win n lḥenna d win n lɣiḍ, yettmeslay am win yendemmen:

    Lɛebd ur nɣelleḍ ur yelli.

    Gar-aneɣ ad yelhu ssmaḥ.

    A kem-fehmeɣ fhem-iyi

    Ur nettaweḍ ɣer leqbeḥ.

    A neṭṭef deg yiwet n tikli.

    D lmuḥal a s-nserreḥ.

    Yerna-d daɣen aṭas ɣef tmuɣli yesɛa ɣef tmeṭṭut, ayen akk tjerreb tesɛedda d lmenker. Ayen tenwa a tlaḥeq-it d urgaz yeffeɣ-as mxalfa:

    Di tmeɣra-m yugar seksu,

    Asmi d-ldint wallen-im,

    Teffeɣ-am tirga mxalfa.

    Truḥ teǧǧa-kem temẓi-m

    Am lebraq tewwet tɛedda.

    Yerra-d daɣen tajmilt meqqren ɣef tid yefkan temẓi-nsent, leɛtab nɛettabent akken a d-sekkrent tisuta:

    Teqqimeḍ tettsebbireḍ ul-im

    Ad yeḥrez Rebbi tarwa.

    Axxam d kem i t-irefden

    D kem i d ajgu alemmas.

    Trebbaḍ-d irgazen

    Yal yiwen yecba aɣilas.

    Γer taggara, yeẓra leɣlaḍ ansa i d-yekka. Γef yidra waya, yeḍleb deg-sent ssmaḥ:

    Semḥ-iyi a yelli-s n medden,

    Teɣliḍ-d deg yir ifassen,

    Am yirden deg yir tuɣmas.

    Ccix Lmehdi yecna ɣef tedyanin i d-yezzin i ddunit. Win i s-yeslan yedha, am yilemẓi am uwessar, am urgaz am tmeṭṭut. Tamedyazt-is, ɣas akka tedda-d aṭas d ccna, maca i tallit tamirant tezmer a tili, ilaq a tili d taktabt n tɣuri, acku awal iseqdec iceɛceɛ s mkul idis. Tamedyazt-is d taktabt n lakul n ddunit. tesleḥ i win yessnen taqbaylit akk d win iḥemlen Taqbaylit (la morale). A d-qiment d later i d-yeffi i wiyiḍ d asefru. Tisuta i d-yernan deffir n lǧil-is.

    Ccix Lmehdi seg wid yennuɣen amennuɣ icebḥen; amennuɣ anaẓur. Win d-ineǧǧren abrid ɣer tira.

    Mohand Ait Ighil

    LATER N CCIX LMEHDI

    IΓEBLAN.

    Ul-iw d ameḥzun meskin,

    Yezga deg ’ɣeblan kul ass.

    Dawi-t, a Lleh ay aḥnin,

    Fell-as yugi a d-yali wass.

    Γef leḥbab, wid ur nemɛin,

    Tiruggza hudden-as lsas.

    Iɣeblan qwan,

    Yiwen ur t-ufiɣ d amɛiwen.

    Ččureɣ d urfan

    Iḍaq lxaṭer-iw.

    Ay ayetma, a wi’ wen-yeḥkan

    Tadyant iɛeddan fell-i

    Ttwaɣedreɣ s laman

    Rwiɣ qeḍran d yilili.

    Acu d sebba n yiɣeblan,

    Leḥbab-iw regglen fell-i

    Ayen i sen-giɣ d leḥsan,

    Ma d tura dayen, nekkren-iyi.

    Nekk, ǧeɛleɣ ɣur-i leḥbab

    Wid ara yi-iselken di lmeḥna,

    Fell-asen i rwiɣ leɛtab,

    Lǧib-iw fell-asen i yexla.

    Asmi rebḥen, ssut-nsen iɣab,

    Yl yiwen anida i yeɣba.

    Akka d win yumnen leḥbab

    Ziɣen lexdeɛ ɣur-sen yexleq s lketra.

    Ttxemmimeɣ iḍ d wass,

    Leɛmer-iw iḍaq s wurfan.

    Beɛd tiruggza iwumi nsemma lsas

    Tura teɣli deg lmejran.

    Leḥbab a k-ḥemlen s yiles m’ara tiliḍ labas,

    Lǧennet, gar wallen-ik a tt-id-mcukklen.

    Ulawen ččuren d nnḥas

    Xirla n leɛyub i d-yeqqimen.

    A k-wessiɣ a mmi-s n lḥer,

    Ur xeddeε ur ttamen.

    Lḥu weḥd-k kulci a d-yedher.

    D lmuḥal akken ad yeḍs fell-ak yiwen.

    Xdem ccɣel-ik, ili-k d caṭer,

    Ma d leɛbad n lweqt-a, ɣas xḍu-yasen.

    Nutni bnan-t akkit ɣef leɣder,

    M’ur weɛɛan a k-wwten, a k-swesxen.

    WI BΓAN LḤALA A TBEDDEL.

    Γelḍen akk merra medden

    Leɣlaḍ yettdummu tiram.

    Γelḍen kra n yemdanen,

    S kra kan zgan leɛwam.

    Mačči d medden akk i iɣelḍen,

    Ṭul zzman akken s ddwam.

    Wi’ bɣan lḥala a tbeddel,

    Mačči s ubeṛṛem n txatemt

    Γef yiman-is ad yettkel,

    Yal amḍiq akk yal tiremt

    Ur yettili d lɣafel,

    Areẓ ur d-yettakk tamemt.

    Cbiɣ win yellan yesleb,

    Leɛqel wiss’ anda yerra.

    Ula yiwen ur t-iḥesseb,

    Ur d-yesli wayen i d-yenna.

    Ma icerreq neɣ iɣerreb,

    Iṭij-is ur t-iwala.

    Asekkud-nneɣ yexreb,

    Nuɣal kra ur t-nwala.

    Kulci yeɛreq, nedebdeb!

    Amzun ur nessin wayra.

    Tabburt iɣer nesṭebṭeb,

    Ad aɣ-d-inin: « Mačči da. »

    Yal yiwen acu yeḍleb,

    Yal yiwen acu i imenna.

    Afus ayen akken yekteb,

    Ilmes mačči akken i d-yenna.

    Adrar anect laɛǧeb,

    Ula d lɣaba-s texla.

    Tenniḍ ayɣer i nqelleb,

    Γef wayen yemmuten yerka.

    Nekkini ɣur-i d ddheb

    Ur yettenɣas di ssuma.

    Ssḍiḍ ur t-irekkeb

    Ur yettbeddil ssifa.

    Yal yiwen acu yeṭleb,

    Γef wayen yemmuten yerka.

    Nekkini ɣur-i d ddheb

    Ur yettenɣas di ssuma.

    Ssḍiḍ ur t-irekkeb

    Ur yettbeddil ssifa.

    LEMḤIBBA-M DEG WUL TEMΓI.

    Lemḥibba-m deg wul temɣi,

    Ijuǧǧeg lwerd-is yefteḥ.

    Yewweḍ wul ayen yettmenni,

    Yufa ideg yella leslaḥ.

    Ssber d aḥbib Rebbi,

    D lεali win yebnan ɣef sseḥ.

    Awi-d afus-im ɣur-i,

    Tiniḍ: « Rebbi ad ifetteḥ. »

    Ad ḍelbeɣ deg-m ɛahed-iyi,

    Siwa lwaḥi ma nefreḥ.

    Di sin a ɣ-yezdi imeṭṭi,

    Wi’ ’bɣan deg-neɣ ad yeqreḥ.

    Metleɣ-kem ar tziri,

    Mi d-rnan yitran ccbeḥ.

    S nnur-ines deg ’genni,

    Yedher-d ubrid n rrbeḥ.

    Ṭlam ɣef wul ur yeggri,

    Yuli wass, tura d ssbeḥ.

    Lɛebd ur nɣelleḍ ur yelli.

    Gar-aneɣ ad yelhu ssmaḥ.

    A kem-fehmeɣ fhem-iyi

    Ur nettaweḍ ɣer leqbeḥ.

    A neṭṭef deg yiwet n tikli.

    D lmuḥal a s-nserreḥ.

    AY ADFEL

    Ay adfel i d-yessaɣen,

    Atentid tibbura ay d-tessiḍ.

    Tewhem deg-k tiṭ yemuqqqlen.

    Ulac amḍiq i teǧǧiḍ,

    Tesegneḍ timẓin irden,

    Dlan s yiwen uceṭṭiḍ.

    Tɣelqeḍ abrid ineǧǧren,

    Terniḍ tselɣeḍ aṛkiḍ.

    D tameɣra yigarfiwen,

    Sreḥben yes-k mi d-tusiḍ,

    Mennan  Cetwa, cetwayen.

    S ṭul useggas a tiliḍ.

    Ad idum lferḥ-nnsen,

    Γas ma yella ḥeznen wiyiḍ.

    Ferḥen yes-k iseggaden,

    Di lebɣi-nnsen ay teddiḍ.

    Kul ma ruḥen a d-uɣalen,

    Yeččur yenfel uwejjiḍ,

    S ufus d yiḍan-nnsen,

    Tiyiti ur tetteffeɣ abeckiḍ.

    Kečč deg ’mukan ɛlayen,

    Sḥiq i sswaḥel i t-tefkiḍ.

    Aḥlil w’ur nesɛi isɣaren,

    Fell-as acḥal ɣezzif yiḍ.

    Yergagi deg-k yecuɛben

    Yezdew yensa i usemmiḍ.

    Ussan akk ttɛeddayen,

    Am uɣezfan am uquṭiḍ.

    Lefsul ttemseḍfaren,

    Ad yefk iṭij a tefsiḍ.

    Udem n tmurt, a t-id-ibeggen

    A s-yekkes leḥjab i s-terriḍ.

    WIN YESƐAN UL-IS YESFA

    Kra win umi zeddig wul-is

    Mkul lfayda yesɛa-tt.

    Medden akk ḥemlen lehḍur-is

    Tiruggza muḥal yeǧǧa-tt,

    Deg walef a d-tekkseḍ lemtel-is.

    Di ṭṭiq a k-d-yezg ɣer tuyat.

    Win yesɛan ul-is zeddig

    Mkul lfayda yesɛa-tt.

    Medden akk ḥemlen lehḍur-is

    Tiruggza muḥal yeǧǧa-tt,

    Deg walef a d-tekkseḍ lemtel-is.

    Di ṭṭiq a k-d-yezg ɣer tuyat.

    Win yesɛan ul-is yesfa,

    Zzher-is winna d lkamel.

    Deg ul-is yesɛa leḥrara,

    Ur yessin tamɛict n ddel.

    Rebbi a s-yernu di lqima,

    Deg udem-is iban d lefḥel.

    Win yesɛan ul-is d asemmaḍ,

    Winna lhedra ur tt-yesɛi.

    D wiyaḍ kan i yettɛanad,

    Lfayda yid-s ur telli.

    I yessen kan d asxerweḍ,

    Yif-it win ur nettwali.

    Ma d win umi berrik wul-is,

    Ya laṭif, Rebbi a t-yeḥfeḍ.

    Dima yettbeddil wudem-is

    Lehna ɣur-s ur tt-tettafeḍ.

    Iɛac s ddel gar lehl-is,

    Winna yeddan yid-s yecceḍ.

    A kun-wessiɣ a medden,

    Tamussni, lweqt-a tuɛer.

    Qbel a tissineḍ yiwen,

    D tikli-s ara k-d-yefken lexber.

    Njerreb deg ulawen,

    Ma neskaddeb, nesteɣfer.

    IZIMER

    Acḥal yeḍran tilufa,

    Fell-asent yeqqim lejmeɛ.

    Leqrar asm’akken i d-yennulfa

    Bab-is lḥeq-is iḍaɛ.

    I wuccen ur nesɛi lqima,

    Yuɣal gar lewḥuc mucaɛ.

    Izimer ɣer yiri n temda,

    Deg waman la yeseblaɛ.

    Uccen mi t-d-iwala,

    Yeɣli-yas-d uledda yeḍmeɛ.

    Yusa-d ɣur-s s tazzla,

    S llaẓ mi yeqqim yefqeɛ.

    « Ayɣer tesluɣeḍ tamda ? »

    I s-d-yenna wuccen axeddaɛ.

    « Ur k-tt-id-sluɣeɣ ara. »

    I s-d-yerra izimer s ccreɛ.

    « D kečč i d-yezgan sufella,

    Gar-aneɣ aṭas n lewseɛ. »

    « Nniɣ-ak tesluɣeḍ tamda,

    Ɛeddi deg wawal qḍeɛ. 

    Nekk d uqjun d umeksa,

    Fell-as kul ass d amqelleɛ,

    Ṭṭfen-k ifassen-iw ass-a

    Ifukk fell-ak usbeɛbeɛ. »

    Newwi-d lemtel d lmeɛna,

    D tafat m’ara teceɛceɛ

    Wid ideg mazal nniya.

    S yess ma yella ad yestenfeɛ.

    Ad yeɛlem lḥeq yedda,

    D win iwumi zur ddreɛ.

    A GMA, RUḤ XḌU-YI

    Ay aḥbib a tendemmeḍ

    Deg wayen txedmeḍ.

    Am wass-a a k-id-yerr lḥiḍ,

    Keččini tεuddeḍ tfehmeḍ.

    D lekteb i tjemɛeḍ

    Sseḥ teǧǧiḍ-t i wiyiḍ.

    A gma, ruḥ xḍu-yi,

    Ur tedduɣ ara yid-k,

    A xuya, ruḥ beεd-iyi

    Kečč, rray-ik d ttalef.

    Deg wasmi k-ssneɣ d ameẓyan,

    Txeddmeḍ anagar deg lefsad,

    Siwa amenṭer deg ’berdan

    D aceqlal am yiḍ am ’zal,

    Deg leḥbas terwiḍ lemḥan,

    Yuli-k uɣebbar d wakal,

    Terwiḍ akessar d usawen,

    Tectaqeḍ a wi’ ’ẓran azal.

    Leḥbab-ik nhan, nhan-k.

    Kečč ur k-yekcim unezgum.

    Lecɣal-ik dima xussen

    Dima tettezziḍ deg lehmum.

    Iberdan-ik akk εewjen

    I ṭṭlam terwiḍ lεum.

    Ula d yiwen ur k-d-iseggem,

    Temẓi-k teɣziḍ-as amdun. 

    Yya, ma a tesεuḍ leεqel,

    A k-nhuɣ ɣef leslaḥ-ik :

    Seg yir iberdan beddel,

    Ad juǧǧgen wussan-ik,

    Ad yemḥu kra yellan d ddel.

    A tafeḍ leslaḥ i yiman-ik,

    A tesεuḍ cwiṭ leεqel

    Mulac a tweddreḍ temẓi-k.

    SEMḤ-IYI A YELLI-S N MEDDEN

    Semḥ-iyi a yelli-s n medden,

    Ḍelmeɣ-kem ɛeddaɣ tilas.

    Terwiḍ akessar d usawen,

    Kul lmeḥna tsebreḍ-as.

    Teṭṭfeḍ deg Rebbi yiwen,

    Amenɛac ad yali wass.

    Asmi telliḍ d tilemẓit,

    Kulayas kem d aḥebber :

    Asm’ ara tedduḍ d tislit,

    Wissen ma a tesɛuḍ zzher.

    Anw’ i d acrik n ddunit

    D win d wi’ ara tezdiḍ lxir d ccer.

    Di tmeɣra-m yugar seksu,

    Telsiḍ lǧebba d tmeḥremt.

    Tferḥeḍ yewwi-kem zzhu

    Aḍad yekcem taxatemt.

    Am win yellan deg wagu,

    Yebda waggur n tamemt

    Asmi d-ldint wallen-im,

    Teffeɣ-am tirga mxalfa.

    Truḥ teǧǧa-kem temẓi-m

    Am lebraq tewwet tɛedda.

    Teqqimeḍ tettsebbireḍ ul-im

    Ad yeḥrez Rebbi tarwa.

    Axxam d kem i t-irefden

    D kem i d ajgu alemmas.

    Trebbaḍ-d irgazen

    Yal yiwen yecba aɣilas.

    Teɣliḍ-d deg yir ifassen,

    Am yirden deg yir tuɣmas.

    I LAWAN N TḤEMMALIN

    D affug i ttafgen lesnin,

    Ḥader iman-ik a lɣafel!

    A d-tafeḍ iman-ik awal sin,

    Ur k-d-yeqqim ula d ugel.

    Ma ifut ixlalen ɣlin,

    Am ubuqal m’ara yenɣel.

    I lawan n tḥemmalin

    Akka i t-wwin d lemtel.

    Yufeg uwerjeǧǧin meskin

    Γef lqut-is ad inaqel.

    Yeḍleb taweṭṭuft a tiḥnin

    A tt-yehdu Rebbi a s-d-terḍel.

    Tenna-yas : « A w’ur nessin,

    A win ur nesεi leεqel,

    I d-icebbun ɣer lwaldin

    Siwa mmi-s n lasel.

    Yir abrid, win i t-yewwin

    Labud yiwen wass a d-yekfel.

    Muqqel deg lqum n tweṭṭfin,

    Amek akken xeddmen ccɣel

    Yiwet deffir tayeḍnin,

    Sugutent deg ruḥ qqel.

    Ttheggint deg yirden d temẓin,

    I uzekka ma lḥalibeddel.

    Ttheggin medden aεwin

    Qbel a d-yeɣli wedfel,

    Win isefḍen tidiwin,

    D win ixedmen i qabel.

    Kečč, textareḍ ccna teɣratin,

    Turareḍ deg ’εebbuḍ s ṭṭbel.

    WIN YEČČA WUL-IS

    S kra win d-yečča wul-is

    Iwala yeḍra lbaṭel,

    Ur yettaṭṭaf deg yimi-s

    A d-yenṭeq a d-yesiwel,

    Ad yernu a d-iger afus-is,

    I wakken a s-yeɣz a t-yemḍel.

    Yiwen wass deg wussan n lexrif,

    Walaɣ kra yemdanen,

    Dduklen-d neflen-d am wasif,

    Afus deg ’fus dduklen.

    ℇyan di lbaṭel d lḥif,

    Fflen-d i wakken a t-ɣeḍlen.

    Ffɣen-d yewwi-ten-d nnif,

    Ulawen-nnsen ččuren,

    Cetwa, tafsut, ssif,

    Ussan ugin ad beddlen.

    Leɣla, tamεict n bessif,

    Kulci ileḥḥu s wudmawen.

    Qbel a tezuzer, a tissif,

    Lḥebb d ukerfa ad berzen,

    Yiwen ur yettuɣal di rrif,

    Win yesεan lḥeq a s-t-fken.

    Medden akk ad ilin kif kif.

    Lqanun merra nnig-sen.

    WIN UR NESEḤSAB I DDUNIT

    Win ur neseḥsab i ddunit,

    D wayen ara d-yemlil azekka

    A truḥ a tεeddi am targit

    Yerna ur s-yettfiq ara.

    Ma yerna rray-is diri-t,

    Ulac w’ara s-d-igen ssuma.

    Asm’akken tɛedda cetwa,

    Iṭij yecreq ɣef yidurar.

    Wi’ ’zerɛen kra n nneɛma,

    Lxir fell-as ad yagar.

    Lεib yeqqim-d yeggra

    I win yellan d anekkar.

    Asm’akken i yεedda waḍu,

    Dayen ters-d rreḥma.

    Agrur yecɣel yettcuddu,

    Ljerḥ akkit anda s-yedda.

    Am uɣanim yerfed aqerru,

    Yezdi lqedd-is itekka.

    Asm’akken tεedda tmeɣra,

    Ferḥen akk medden tgerrez.

    Bab-is leḥsab mi yekfa,

    Deg ’qerru yebda ikemmez.

    Yak nnan imezwura :

    Ameyyez qbel aneggez.

    Asm’akken tεedda temẓi,

    Bab-is iɣab ugecrir.

    Ibedd iqeyyem tikli.

    Leεwam akken i d-yeǧǧa ɣer deffir,

    Yufa-d kulci d lfani.

    Amarezg wi’ ’xedmen lxir.

    TEMẒI

    Limer temẓi ur tɣeffel

    D ssuq yeεmer tasebḥit,

    Limer temɣer ur tfeccel

    Ur t-tettaǧǧa tgecrirt.

    Win yellan d uḥdiq d lεaqel

    Ur s-tesexdam ddunit.

    Temẓi-w truḥ ur tt-ẓriɣ,

    Armi walaɣ i d-mmektiɣ

    Yemma, deg sekkra ruḥeɣ,

    Am uderɣal ur ttwaliɣ.

    Deg yiwen umkan i tezziɣ,

    Teεreq lǧerra ay tebεeɣ

    Ay ul-iw henni-yi εyiɣ,

    Kkawen ifadden dayen ɣliɣ,

    Di lemri m’akken ḍalleɣ.

    Fniɣ ifadden kkawen,

    Ulac win i yi-refden.

    Ḥusseɣ qerben wussan-iw.

    Ur seḍlameɣ yiwen,

    D rray-iw i yzelgen,

    Fkiɣ-as lebɣi i temẓi-w.

    Teseggra-yi-d s leɣben,

    Briɣ ussan ttazzalen,

    Ur d-ukiɣ d yiman-iw.

    Uɣaleɣ kan deg nnhati,

    Lukan di ḥudreɣ temẓi,

    Tili nesḥeɣ ufiɣ-tt.

    Truḥ-d lehwa tewwi-yi,

    I d-teǧǧa d lexyal deg-i,

    Ma d lebɣi-w meskin nfiɣ-t.

    Win ur ngi lqima i temẓi

    Am targit a tewwet a tεeddi,

    Asmi i d-yuki, iruḥ lḥal.

    Ttxil-k a gma sel-iyi,

    Nniɣ-ak yura wayagi,

    Tεelmeḍ yak jerbeɣ timsal.

    W’ur nfaq, a t-nwessi

    Akken ad iḥader temẓi

    Neɣ m’uli iruḥ deg ’ḥemmal.

    AY AḌU

    Acuɣer ay aḍu i d-isuḍen,

    Tnudaḍ akk ɣef tɣaltin.

    Tewwiḍ-d asigna i d-yeqqlen,

    Teskerseḍ akk tiwenziwin,

    Tesenseḍ tafat iceɛlen,

    Tɣelqeḍ tiwwura yeldin.

    ℇuzgen deg-k imeẓẓuɣen

    Armi dayen ur k-d-slin.

    Win tewteḍ meskin yuḍen,

    Tesrekbeḍ-as tawliwin.

    Tfelqeḍ ul wid yeɣaren,

    Ijernanen d tektabin.

    Anaɣ, wekkleɣ-ak Rebbi,

    Ɣef tayri-nni akken-nni,

    Yellan zik tezdi lqedd-is,

    Nesqerdec-itt tebna deg laɛli

    Akken i ɣ-yehwa i nettili;

    Kul yiwen yewweḍ lebɣi-s.

    Ma d tura tesxerbeḍ kulci,

    Leɛqel-neɣ yerwi,

    Yif-it ma yella kul yiwen yelha d yiman-is.

    UR ḤSIƔ D SSEḤ

    Tura, ur ḥsiɣ d sseḥ

    Nekk yid-m a nemfaraq.

    Ad kfun leǧraḥ,

    Ul-iw ad yetthenni, ur yettxaq.

    Kem, ul-im d lqaseḥ,

    Awal-im yejreḥ.

    Ul-iw yeqber, yebɣa ad ifelleq.

    Ma yella d tirḥi,

    Tirḥi-nni i yi-terriḍ,

    Tesendaf deg-i,

    Carweɣ, yezdeɣ-iyi usemmiḍ.

    Dayen yekfa kulci,

    Ɣas ruḥ, ttu-yi.

    Lǧerra-m ɣur-i, ɣur-s i d-tezzi!

    Ma d tayri,

    Kem, wissen amek i tt-tettwaliḍ.

    Yes, tkelxeḍ-iyi,

    Ṛwiɣ lemṛar am ’zal am yiḍ.

    Tleɛbeḍ yes-i,

    S taḍsa-m tkelxeḍ-iyi.

    Mmekti-d ass-nni,

    Ɣef wawal-nni i d-tenniḍ:

    A m-yuɣal d tindemmi,

    Am qeḍran deg imi-m mi tt-teswiḍ.

    Deɛwessu Rebbi,

    A m-d-tekfel d tirni,

    Ass-nni, a d-tuɣaleḍ a d-temmektiḍ.

    YIR LEḤSAB

    Anaɣ ur d-yeqqim sseḥ,

    D zzman tura yefḍeḥ.

    Lexdeɛ d nnker i d-yeqqimen,

    Asm’ akken yella lweqt yecbeḥ,

    Akken i ɣ-yehwa i nmerreḥ,

    Lebɣi-neɣ yufa-t kul yiwen.

    Ma d tura, ul zdaxel yejreḥ,

    Ula d lasel nesmeḥ,

    Ur neḥsi acu i ɣ-yuɣen.

    Nnulfan-d kra yemdanen,

    Ur xeddmen kra yesleḥ.

    D amqareɛ wagar-asen,

    Win iweɛɛan, wayeḍ a t-yejreḥ.

    Lɛib mazal yurez-iten,

    Later-nsen ǧǧan-t yefḍeḥ.

    Xeddmen kan deg lmenker,

    Deg watmaten-nsen i ɣeṭlen,

    Yiwen ma yeqfez yezweṛ,

    D tasraft i s-d-swejden.

    Neɣ ma yella yehlek yenṭer,

    D nutni ara s-ikemmlen.

    Ur ssinen acu d leqder,

    S lekdeb i ttemsewwaqen.

    S lehdur ččuren acekkar,

    Ma zdaxel Rebbi yeɛlem.

    Ttzuxxun kan deg listeɛ,

    Di ṭṭiq yiwen ur t-ssinen.

    Rkan akk wulawen-nsen,

    I ten-izedɣen d nnḥas.

    Ma yella lwaḥi d yiwen,

    Ad iḥudd Rebbi tilas.

    Ɣas ma ẓran d gma-tsen,

    A s-hudden axxam ɣef lsas.

    A Rebbi wzen-aɣ-d ssber,

    Lqum n lweqt-a yexser.

    Mneɛ-aɣ seg yir tlufa,

    Deg ul-is tekfa rreḥma.

    Win umi ara tefkeḍ leqder, Ad ak-yekkes lfista.

    TEMOIGNAGES

    Akli Yahiatène

    (chanteur – compositeur)

    C’est une vieille connaissance, cela fait je  le connais. On travaillé ensemble pendant de longues années et je peux dire que c’est un homme de valeur et de grande bonté. Je ne pense de lui que du bien, sa mort est une grande perte pour notre culture. C’est dommage qu’il  soit parti sans que les gens prennent connaissance de son art de son vivant. 

    Azerzur (Mohand BOUZERZOUR)

    (chanteur – compositeur)

    Il m’est vraiment pénible, comme tous ceux et celles qui l’ont connu, de parler du Cheikh El Mehdi au passé ; tant il est et restera encore longtemps, très longtemps vivant et intensément présent dans nos mémoires.

    Véritable école à lui seul, il a été une référence et un repère pour plusieurs générations de jeunes et moins jeunes.

    Issu d’une famille d’artistes, El Mehdi désertera très (trop ?) tôt les bancs de l’école pour répondre à l’appel de la muse qu’il ne quittera plus jusqu’à ce jour fatidique du 29 décembre 2009 la faux puissante du sort vint nous le ravir cruellement à l’âge de 64 ans.

    Doté d’une voix de ténor et virtuose du mandole, aucun registre de la chansonne lui était inconnu. Encyclopédie vivante, la maitre pouvait, en plus de ses propres compositions, toutes de hautes factures, passer, avec une aisance extraordinaire, de Slimane Azem à Doukali, El Anka ou Ez-zahi.

    Qu’il vente ou qu’il pleuve ; Cheikh El Mehdi était toujours disponible. Entre un gala, une cérémonie de mariage ou une qaâda, il trouvait rarement le temps de s’appartenir.

    Même si, désormais nous sommes privés de ton visage énergique et de ton élégante silhouette, ta voix, elle, ne s’éteindra jamais.

    RUḤ DI TALWIT A CCIX.

    Idir Akfadou

    (chanteur – compositeur)

    Cheikh el Mahdi restera toujours dans notre cœur. C’est un artiste qui telle une bougie, s’est consumé pour que la lumière brille pour les autres. il s’est totalement délaissé au détriment des autres. Son art restera eternel. Et je tiens à remercier la fondation qui porte son nom  pour cet ouvrage qui constituera, j’en suis sûr, un premier jalon pour mieux connaitre ce maître incontesté de la musique Chaâabi.

    Brahim Tayeb

    (chanteur – compositeur)

    Cheikh el Mahdi est un gentleman d’une correction exceptionnelle. Il émane de sa personne des ondes positives qui nous  renseignent qu’on est devant un homme de valeur. Le cheikh, chante pour son plaisir, je ne pense pas qu’il soit quelqu’un qui ait cherché les feux de la rampe mais, c’est dommage que l’oreille kabyle n’ait pas entendu cette voix belle et juste. Lors de sa maladie, je me suis rapproché  du ministère de la culture pour rendre au cheikh un hommage officiel de son vivant mais en vain. C’est malheureux qu’on ne se souvienne de nos artistes qu’une fois disparus.

    Rachid Talbi

    (Troupe Debza)

    Je vous dis les quatre vérités, cheikh el Mahdi est un homme d’une correction exemplaire. On est très proche l’un de l’autre et je  peux dire qu’il mérite amplement le nom du cheikh. Car c’est très rare de nos jours de rencontrer un vrai artiste avec toute la charge sémantique que comporte ce mot. C’était un  privilège  pour moi de côtoyer un vrai maître du chaâbi.

    Dda Mabrouk

    Cheikh El Mahdi est un grand monsieur et un maitre incontestable du chaâbi. Je l’ai connu avant qu’il fasse sa première cassette, et j’ai participé quasiment à tout ce qu’il a fait. C’est un compagnon, j’étais toujours à ses cotés.

    Amour Abdenour

    (chanteur – compositeur)

    Le cheikh a toujours été humble, il n’a pas cherché la célébrité où à conquérir le grand  public. C’est un artiste qui aimait énormément son art. Ce qui fait que même si le chaabi ne marchait pas commercialement parlant, il continue à musiquer et à chanter dans ce genre, il chante plutôt  pour lui que pour les autres. D’ailleurs, il n‘a pas cherché à faire beaucoup de cassettes. Il joue admirablement plusieurs instruments de musiques. C’est un virtuose. C’est un artiste entier. Sa mort est une grande perte pour notre culture.

    Abbas ait R’Zine

    (chanteur – compositeur)

    On a travaillé ensemble pendant  plus de trois années, presque jour par jour. Je le connais profondément et je peux vous dire que Cheikh El Mahdi est un homme d’exception. C’est un perfectionniste, un artiste exigeant, il a une attitude quasi-religieuse envers son travail artistique. C’est quelqu’un qui n’aime pas badiner avec l’art.il restera pour moi toujours cet artiste que je respecte profondément.

    Titif

    (disciple du cheikh)

    Nous étions aveugles et c’est grâce au Cheikh que nous avons ouvert les yeux à la lumière. Ayant intégré son orchestre, j’ai appris tout de lui.non seulement à jouer mais à être artiste dans l’attitude et dans la parole. Cheikh El Mahdi est un grand maître, c’est un artiste polyvalent qui touche à tout. Nous ferons de notre mieux  pour être dignes du patrimoine qu’il a laissé.

    Abdelli Hamou

    (musicien, président de la fondation Cheikh el Mahdi)

    Il était pour moi comme un père. J’ai énormément évolué à son contact. J’ai appris auprès de lui  ce que le mot « artiste » veut dire. Tellement, il comptait énormément pour moi, j’ai, avec des amis crée de son vivant, la fondation qui porte son nom. Je me souviens qu’il a pleuré lorsqu’on lui a annoncé la nouvelle, tellement il était content. Je lui dois beaucoup et son souvenir restera à jamais gravé dans mon cœur. Mes remerciements vont à la population de Takeriets et à tous ceux qui travaillent dans le sens de perpétuer la mémoire du Cheikh.

    Messouci Boualem

    (poète/dramaturge)

    C’est un ami d’enfance, et un artiste avec qui je suis étroitement lié. On a travaillé en collaboration, il a chanté plusieurs de mes textes et je peux dire que c’est un artiste qui n’a pas été jugé à sa juste valeur. Seuls les vrais connaisseurs savent ce qu’il vaut. D’ailleurs pour l’anecdote, je me souviens, encore des mots de Sid Ali Zeghdoud qui exprimait son admiration devant cet artiste exigeant. Au-delà  des aléas qu’il a rencontré tout au long de son parcours, Cheikh el Mahdi a notamment  souffert du comportement des éditeurs.

    Bouzit Abdelbahi

    (auteur)

    J’étais parmi la première fournée d’enseignants à l’indépendance du pays. L’été 1962,  cheikh el mahdi était un de mes élèves. Il était  de brillant, d’un tempérament tranquille. Cheikh el mahdi est une étoile qui brille sur la Soummam, même disparu, son nom restera dans les mémoires pour toujours. Les paroles s’en vont et les écrits dit-on très justement et ce que le cheikh a  légué à la postérité restera pour toujours. Il a chanté, La Fontaine, Esope, Ibn El Mouqaffa. Il a une poésie qui éduque qui rend celui qui l’écoute averti des aléas de la vie. Quelques jours avant sa mort, on s’est rencontré et je me souviens qu’il m’a récité quelques vers parlant  de Dieu, de la foi, de la croyance… j’étais vraiment content qu’il ait pensé à  écrire une poésie à caractère religieux. Allah Irahmou.

    Cherif Hamani

    (chanteur, compositeur)

    Il a croqué la vie à pleines dents. Il a vécu comme il l’entendait sans se soucier des jugements des autres. El mahdi est une grande figure de la musique Kabyle.  C’est un virtuose, un artiste complet, un très grand musicien  malgré qu’il ne soit pas passé par le conservatoire. On a fait un bon chemin ensemble depuis que je l’ai rencontré en 1975 à Alger, dans un café qui servait de point de rencontre pour certains artistes, le café Tonton ville. Bien  qu’il ne soit  pas lui-même une école, il a transmet quand même  son art à certains artistes qu’on compte généralement comme ses disciples.

    BOUHI Abdelkader

    (chanteur, compositeur)

    Le 1er contact entre Cheikh Lmehdi et moi, a eu lieu à l’occasion de la création de l’association des artistes de la wilaya de Bejaia. Nous nous sommes déplacés, Boudjemaa Agraw et moi, jusqu’à Takerietz, son village natal, nous l’avons sollicité à assister en tant que membre fondateur de l’association. Ce qu’il accepta sans aucune marque d’hésitation.

    Depuis ce jour, nous nous sommes rencontrés à maintes reprises et occasions, soit artistique ou pour palabrer de tout et de rien, avec notre ami commun, Youcef Aqesriw. Lors d’une qaâda, à Berchjche, chez Youcef, il chanta une chanson inédite. Elle m’a plu, elle répondait exactement à ma situation (tersa ghef wul-iw), je l’ai sollicité qu’il me permette de l’enregistrer, il me donna son accord. Il m’a même proposé ses conseils pour mon prochain album. Hélas le sort a voulu autrement.

    Sa thématique se rapproche de celle que j’ai chantée. Sa chanson, « Izimer », complète ce qui manquait à ma chanson « Tagarfa », que j’ai chanté quinze ans auparavant.

    Cheikh Lmehdi, est l’exemple de sagesse, de tranquillité. Ceci d’ailleurs se retrouve dans les chansons qu’il a chantées.

    C’est aussi, un homme qui déborde de qualité sur le plan humain. Moi je le considère comme « un art qui n’a pas trouvé le cœur idéal. »

    C’est cette touche que je garde du Cheikh.

    Lhasnaoui Amechtouh

    (chanteur)

    Je l’ai connu grâce à Akli Yahiathène. Cheikh El Mahdi est avant tout un homme bon. Il a de très grandes qualités humaines. C’est aussi un grand auteur-compositeur. Malgré son talent, il n’a pas trouvé l’aide qu’il faut pour qu’il soit propulsé au devant de la scène. On lui a fait au contraire des bâtons dans les roues. La télévision nationale et les éditeurs l’ont royalement ignoré.

    Khelloui Lounès

     (chanteur, compositeur)

    Je pense sincèrement quoiqu’il n’ait pas fait d’études musicales, que c’est un Cheikh, un grand maître. C’est rare de rencontrer des artistes talentueux de sa trempe. Je ne l’ai côtoyé que quelques temps mais cela me suffit largement de reconnaître en lui un artiste à l’immense talent.

    Fatah IMLOUL

    (animateur de radio)

    Ce que l’histoire retiendra sans doute de l’œuvre et du parcours du Cheikh Al Mehdi, c’est qu’il a d’abord été le pionnier ou le précurseur de la pratique musicale voire d’une tradition, dans une région où il demeurera toujours le symbole et le repaire pour toute une jeunesse et constituera éternellement la fierté de toute une population.

    Cheikh El Mehdi à qui nous reconnaissons la modestie et la rigueur dans la transmission de son œuvre, la connaissance des rythmes et des modes ainsi que le sens du verbe et la maitrise de l’instrument, fait partie d’une lignée d’auteurs compositeurs et interprètes qui ont savamment su allier le rythme kabyle au mode chaâbi, et surtout soigneusement pu grâce  à leur âme sensible de poète, traduire et exprimer dans toute leur grandeur et dans toute leur splendeur, des vérités éternelles.

    Kamel Tarwihth

    (animateur de télévision)

    A l’écouter, on sent qu’il y’a de la force dans son verbe et de la douceur dans sa musique. On sent comme des fragrances des montagnes kabyles. Son art est un film sans images mais un film suintant de notes, de rimes et d’amour. Son œuvre comme celle des grands maîtres se bonifie en vieillissant.

    Ahcène nath Zaïm

    (chanteur et chef d’orchestre)

    Je l’ai connu grâce à Akli Yahiatène cela fait maintenant plus de 24 ans. La première impression que j’avais de lui dès mon premier contact, je savais que j’avais en face moi un artiste entier. Il joue admirablement plusieurs instruments. Vous avez quelqu’un qui vous manque dans votre orchestre ? Le cheikh est là pour prendre son poste. C’est un artiste à tout faire.il a transmis son art à plusieurs de ses disciples qui ont carrément le même jeu que lui. En écoutant jouer Allaoua Bahlouli, j’ai comme l’impression que c’est cheikh el mahdi qui joue. Je garde de lui l’image d’un artiste qui aime énormément son art, que les médias ont soit volontairement ou involontairement

    Mabrouk Hamaï

    Cheikh El Mahdi est un grand monsieur et un maitre incontestable du chaâbi. Je l’ai connu avant qu’il fasse sa première cassette, et j’ai participé quasiment à tout ce qu’il a fait. C’est un compagnon, j’étais toujours à ses cotés.je me souviendrai toujours de lui comme un exemple de simplicité et de modestie.

    Nadir Souami dit Agamaw

    Respectable Cheikh,
    À qui mieux que toi pourrait-on écrire une lettre d’hommage, rendre hommage aux vertus de quelqu’un comme toi, un artiste, un Homme….
    Populaire sympa comme le témoigne ton succès grandissant et ton public qui ne cesse de s’élargir pour toucher toutes les tranches d’âge, toutes les couleurs. Tu es l’un des chanteurs incontournables de la scène Algérienne.
    Ta générosité me rappelle un adage « L’homme généreux invente même des raisons de donner » et Dieu sais que tu les cherches les raisons pour donner : donner de la joie de l’amour, du divertissement à ton entourage, à ton public conscients de ton talent et de ta sincérité…
    Quelques uns peuvent se demandent pourquoi Cheikh Mahdi Allam aime-t-il la solitude ?
    Encore une autre citation me vient à l’esprit pour définir ce trait de ta personnalité harmonieuse pour répondre à ces gens-là, les rassurant et les félicitant en même temps en disant -ou plus précisément -en empruntant à la citation ces mots: « Ce ne sont pas les ennemis, mais les amis qui condamnent l’homme à la solitude »…oui, solitaire admiratif…artiste en un mot avec ton esprit distrait? Pas sûr … dans un monde imaginaire, idéaliste que tu maitrises et dont tu connais tous les dédales, tous les codes pour les mobiliser et créer ainsi de l’art jovial et agréable !
    A Toi qui comprends tous le monde, et que personne ne comprend, je te félicite de cet état d’esprit qui caractérise les gens inspirés. Reste comme tu es, ne change rien au risque de devenir ordinaire…comme nous…
    Silencieux et calme, lorsque tu t’exprimes, tu le fais en poésie, avec ta voix, pardon avec ton cœur, tu touches nos sentiments les plus profonds et tu nous domptes, nous emportes, nous n’aurons plus de choix en ce moment, sauf écouter, goûter, te suivre jusqu’au bout car c’est beau…
    Artiste sensible, charismatique sachant placer ses mots de la même exactitude que ses notes, de la même harmonie, ses discours sonnent justes et corrects.
    Merci cheikh et nous te témoignons pour toujours notre fidélité

    Allam Redouane (fils du cheikh)

    Il a souvent insisté sur une chose : le respect de soi. Il est pour moi un modèle de modestie.il aimait énormément son art et il n’a pas cherché ni la célébrité ni l’argent. Mon père a consacré toute sa vie à son art et aux autres.

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